D’où vient que nous revenions toujours à Jane Eyre avec le même attrait ? Avec le sentiment d’y trouver le romanesque porté à un degré de perfection ? Sans doute, le roman offre un concentré de ce que le genre peut offrir : l’histoire d’une formation, l’affrontement d’un être solitaire avec sa destinée, la passion, la peur, le mystère. Il répond à ce qu’attendait Stevenson de toute fiction digne de ce nom : la lecture en est absorbante et voluptueuse. Absorbante, son intrigue habilement machinée tient en haleine le lecteur au point que l’éditeur, dit-on, lorsqu’il reçut le manuscrit, ne put en interrompre la lecture. Voluptueuse aussi, cette « romance » qui noue inextricablement la passion et la peur. On dirait presque que Stevenson pense à Jane Eyre lorsqu’il évoque (dans l’essai consacré à l’art de la fiction) le souvenir envoûtant d’un livre qu’il a lu dans l’enfance : « il était question, nous dit-il, d’une haute et sombre demeure, la nuit, et de gens montant à tâtons un escalier seulement éclairé par une lumière venant de la porte ouverte d’une chambre ». Dès sa parution, en 1847, le roman a connu un immense succès. Même la reine Victoria le mentionne plusieurs fois dans ses notes de lectures L’excès est au coeur de la poétique du roman. Il opère une synthèse entre une forme de réalisme sombre, à la Dickens, le christianisme, son sens du mal, ses grands symboles, et le romantisme, héritier du courant gothique, cette « exploration littéraire des avenues de la mort » . Le personnage de Rochester est au carrefour de toutes ces influences : figure complexe de Satan, de Don Juan, de pécheur. La plus grande réussite de Charlotte Brontë est probablement d’avoir tiré d’elle-même, de cette soif qui « apprend l’eau », selon le mot d’Emily Dickinson, cette inoubliable figure de cavalier sombre, de maître hautain - ce parfait Adam.
Jane Eyre (Top Shelf Large Print Edition)
In early nineteenth-century England, an orphaned young woman accepts employment as a governess and soon finds herself in love with her employer who has a terrible secret. Charlotte Bronte's novel...
Clare Hartwell, Nikolaus Pevsner, and Elizabeth Williamson, The Buildings of England: Derbyshire (New Haven, ... Patrick Brontë, His Collected Works and Life, ed., J. Horsefall Turner (Bingley: T. Harrison & Sons, 1898), 42.
Jane Eyre, the story of a young girl and her passage into adulthood, was an immediate commercial success at the time of its original publication in 1847.
Charlotte Brontë's first published novel, Jane Eyre was immediately recognised as a work of genius when it appeared in 1847.
Pierrot, Madame, 14 Poole, Grace, 9,10,15,16, 39, 45, 49, 51, 55, 66 poverty among upper classes, 103 dependency and, ... R. reality versus fantasy, 31, 66, 67 reason, versus passion, 27, 47, 50 rebelliousness Bertha's, 58, 68, ...
The text reprinted in this new edition is that of the 1848 third edition text--the last text corrected by the author.
Georget gave a more sympathetic warning of the consequences of women's social situation; prohibited from outward ... Jane's primary crime, in her aunt's eyes, is her sudden flaring into violence which suggests a history of secrecy and ...
The classic novel with an erotic twist
Jane Eyre, the story of a young girl and her passage into adulthood, was an immediate commercial success at the time of its original publication in 1847.